Chapitre V
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Chapitre V
Bonjour à toutes et à tous.
Le chapitre V et la seconde énigmes seront publiés mercredi 15 novembre.
Bonne journée... et bonne chance pour ce nouveau palier.
Philippe Contal
Le chapitre V et la seconde énigmes seront publiés mercredi 15 novembre.
Bonne journée... et bonne chance pour ce nouveau palier.
Philippe Contal
Re: Chapitre V
Peyrepertuse, Aude, France
17 juillet 2006 - 12 h
Deux heures me furent nécessaires pour me rendre à Duilhac-sous-Peyrepertuse, au pied de la citadelle. La saison touristique rendait difficile la circulation, en particulier dans les zones étroites comme le défilé de Pierre Lys. L'animation était importante car les visiteurs devaient laisser leurs véhicules au pied de la montagne. Un système de navette permettait de rejoindre aisément le parking supérieur, près de la maisonnette d'accueil. L'organisation était efficace et ce système de minibus évitait bien des problèmes de circulation sur cette impasse souvent étroite. Je suivis le flot de visiteurs, heureuse de constater que les citadelles médiévales retenaient encore l'attention. Les futures générations européennes n'avaient donc pas uniquement les châteaux féeriques pour comprendre leur passé…
Après m'être acquittée du billet, je pris l'étroit sentier s'enfonçant dans la forêt qui menait au château. Déjà, des cliquetis d'armes se faisaient entendre, au gré du vent. Une reconstitution médiévale, avec des chevaliers, était programmée toute la journée. La troupe des "Frères d'Armes" redonnait une vie à cette citadelle. L'accès à l'entrée par l'enceinte basse était beaucoup plus facile que celui de Montségur que j'avais emprunté le matin même. Passant la barbacane, je pénétrai dans ce château qui figurait parmi ceux que je préférais dans la région.
De gros travaux avaient été réalisés depuis mon dernier passage. Une partie du chemin de ronde de l'enceinte basse avait été reconstituée, donnant ainsi du corps à notre imagination. Il suffisait de peu de chose pour se replacer dans le contexte médiéval de cette forteresse. Certains visiteurs utilisaient des systèmes audioguides proposés à l'accueil. D'autres, comme moi, se laissaient bercer par leur rêverie. Malgré son immensité, Peyrepertuse n'avait jamais accueilli de grande garnison. 15 à 20 hommes suffisaient à maintenir cette place forte au temps où elle servait, à l'instar de nombreuses places fortes proches des Pyrénées, de poste frontière pour la royauté française. Les constructions dataient pour la plupart de cette période tardive du Moyen Âge. Jusqu'au Traité des Pyrénées, en 1659, Peyrepertuse avait eut un rôle stratégique de surveillance.
[...]
La suite du Chapitre V sur le Site Officiel...
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17 juillet 2006 - 12 h
Deux heures me furent nécessaires pour me rendre à Duilhac-sous-Peyrepertuse, au pied de la citadelle. La saison touristique rendait difficile la circulation, en particulier dans les zones étroites comme le défilé de Pierre Lys. L'animation était importante car les visiteurs devaient laisser leurs véhicules au pied de la montagne. Un système de navette permettait de rejoindre aisément le parking supérieur, près de la maisonnette d'accueil. L'organisation était efficace et ce système de minibus évitait bien des problèmes de circulation sur cette impasse souvent étroite. Je suivis le flot de visiteurs, heureuse de constater que les citadelles médiévales retenaient encore l'attention. Les futures générations européennes n'avaient donc pas uniquement les châteaux féeriques pour comprendre leur passé…
Après m'être acquittée du billet, je pris l'étroit sentier s'enfonçant dans la forêt qui menait au château. Déjà, des cliquetis d'armes se faisaient entendre, au gré du vent. Une reconstitution médiévale, avec des chevaliers, était programmée toute la journée. La troupe des "Frères d'Armes" redonnait une vie à cette citadelle. L'accès à l'entrée par l'enceinte basse était beaucoup plus facile que celui de Montségur que j'avais emprunté le matin même. Passant la barbacane, je pénétrai dans ce château qui figurait parmi ceux que je préférais dans la région.
De gros travaux avaient été réalisés depuis mon dernier passage. Une partie du chemin de ronde de l'enceinte basse avait été reconstituée, donnant ainsi du corps à notre imagination. Il suffisait de peu de chose pour se replacer dans le contexte médiéval de cette forteresse. Certains visiteurs utilisaient des systèmes audioguides proposés à l'accueil. D'autres, comme moi, se laissaient bercer par leur rêverie. Malgré son immensité, Peyrepertuse n'avait jamais accueilli de grande garnison. 15 à 20 hommes suffisaient à maintenir cette place forte au temps où elle servait, à l'instar de nombreuses places fortes proches des Pyrénées, de poste frontière pour la royauté française. Les constructions dataient pour la plupart de cette période tardive du Moyen Âge. Jusqu'au Traité des Pyrénées, en 1659, Peyrepertuse avait eut un rôle stratégique de surveillance.
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