Où l'on parle de Saint Bernard et de Patronymes !
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Où l'on parle de Saint Bernard et de Patronymes !
I. Dans les anciens manuscrits le livre suivant a pour titre: «Prologue de saint Bernard, abbé, sur le livre aux chevaliers du Temple. » Et après le prologue on lit: «Chapitres à la louange de la nouvelle. milice ! » Il y en a treize, comme dans nos éditions où nous avons conservé les titres d'après la pensée même de l'auteur. Geoffroy en parlant de ce livre, dans sa Vie de saint Bernard, livre III, chapitre VIII, l'appelle « Discours d'exhortations aux chevaliers du Temple,» et ajoute «que nul ne fut plus fidèle que saint Bernard à recommander et à rendre facile par ses conseils une vie pieuse, quelque carrière qu'on eût embrassée. » On peut donc donner à ce livre le titre suivant: Livre aux chevaliers du Temple, sur la louange de leur nouvelle milice.
II. Quoique le prologue de ce livre soit adressé seulement « à Hugues, soldat du Christ et maître de la milice du Christ, » il n'en est pas moins destiné au grand maître de cette milice et à tous ses membres. On les a appelés chevaliers du Temple parce que le roi Baudoin "leur donna, dans le principe, un logement près du Temple de Jérusalem, au rapport de Guillaume de Tyr qui, dans son livre XII, chapitre VII, rapporte leur création à l'année 1118. « Dans la même année, quelques nobles chevaliers, hommes dévoués à Dieu et animés de sentiments religieux se consacrèrent au service du Christ, et firent profession, entre les mains du patriarche, de vivre à jamais, ainsi que les chanoines réguliers, dans la chasteté, l'obéissance et la pauvreté. Les premiers et les plus distingués d'entre eux furent deux hommes vénérables, Hugues des Païens et Geoffroy de Saint-Omer. Comme ils n'avaient ni église, ni résidence fixe, le roi leur concéda, pour un certain temps, un logement dans le palais qui est situé auprès du temple du Seigneur, du côté du midi... Lorsqu'ils firent leur première profession, il leur fut enjoint, par le seigneur patriarche et par les autres évêques, de travailler de toutes leurs forces et pour la rémission de leurs péchés, à protéger les routes et les chemins et de s'appliquer à défendre les pèlerins contre les attaques ou les embûches des voleurs et des maraudeurs. »Telle fut l'origine des chevaliers du Temple qui eurent pour premier maître Hugues des Païens, ainsi que le rapporte Guillaume de Tyr lui-même, dans son chapitre vingt-sixième, livre XIII. C'est à ce même Hugues, prieur de la milice sainte, qu'est adressée la seconde lettre de Hugues, prévôt de la Grande-Chartreuse, et que saint Bernard a dédié le livre suivant : il ne faut pas le confondre avec un autre Hugues qui fut comte de Champagne avant de se faire templier, comme on le voit par la lettre trente- et unième de saint Bernard qui est adressée à ce dernier. Hugues des Païens, premier grand maître de la milice sainte, eut pour successeur en 1136, un soldat aussi distingué que brave, aussi noble par ses moeurs que par sa naissance, nommé Robert de Bourgogne, originaire d'Aquitaine, comme on peut le voir dans Guillaume de Tyr, livre XV, chapitre VI, qui parle encore de lui au commencement du livre XVII. Il paraît que ce fut Evrard qui succéda à Robert; Pierre le Vénérable lui écrivit une lettre qui est la vingt-sixième du livre VI."
"Hugues des Païens, premier grand maître de la milice sainte, eut pour successeur en 1136, un soldat aussi distingué que brave, aussi noble par ses moeurs que par sa naissance, nommé Robert de Bourgogne, originaire d'Aquitaine"
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Ai je bien lu ou trop lu ? Est ce du même Hugues de (des) PAYNS (Paîens) dont il s'agit dans le texte?
II. Quoique le prologue de ce livre soit adressé seulement « à Hugues, soldat du Christ et maître de la milice du Christ, » il n'en est pas moins destiné au grand maître de cette milice et à tous ses membres. On les a appelés chevaliers du Temple parce que le roi Baudoin "leur donna, dans le principe, un logement près du Temple de Jérusalem, au rapport de Guillaume de Tyr qui, dans son livre XII, chapitre VII, rapporte leur création à l'année 1118. « Dans la même année, quelques nobles chevaliers, hommes dévoués à Dieu et animés de sentiments religieux se consacrèrent au service du Christ, et firent profession, entre les mains du patriarche, de vivre à jamais, ainsi que les chanoines réguliers, dans la chasteté, l'obéissance et la pauvreté. Les premiers et les plus distingués d'entre eux furent deux hommes vénérables, Hugues des Païens et Geoffroy de Saint-Omer. Comme ils n'avaient ni église, ni résidence fixe, le roi leur concéda, pour un certain temps, un logement dans le palais qui est situé auprès du temple du Seigneur, du côté du midi... Lorsqu'ils firent leur première profession, il leur fut enjoint, par le seigneur patriarche et par les autres évêques, de travailler de toutes leurs forces et pour la rémission de leurs péchés, à protéger les routes et les chemins et de s'appliquer à défendre les pèlerins contre les attaques ou les embûches des voleurs et des maraudeurs. »Telle fut l'origine des chevaliers du Temple qui eurent pour premier maître Hugues des Païens, ainsi que le rapporte Guillaume de Tyr lui-même, dans son chapitre vingt-sixième, livre XIII. C'est à ce même Hugues, prieur de la milice sainte, qu'est adressée la seconde lettre de Hugues, prévôt de la Grande-Chartreuse, et que saint Bernard a dédié le livre suivant : il ne faut pas le confondre avec un autre Hugues qui fut comte de Champagne avant de se faire templier, comme on le voit par la lettre trente- et unième de saint Bernard qui est adressée à ce dernier. Hugues des Païens, premier grand maître de la milice sainte, eut pour successeur en 1136, un soldat aussi distingué que brave, aussi noble par ses moeurs que par sa naissance, nommé Robert de Bourgogne, originaire d'Aquitaine, comme on peut le voir dans Guillaume de Tyr, livre XV, chapitre VI, qui parle encore de lui au commencement du livre XVII. Il paraît que ce fut Evrard qui succéda à Robert; Pierre le Vénérable lui écrivit une lettre qui est la vingt-sixième du livre VI."
"Hugues des Païens, premier grand maître de la milice sainte, eut pour successeur en 1136, un soldat aussi distingué que brave, aussi noble par ses moeurs que par sa naissance, nommé Robert de Bourgogne, originaire d'Aquitaine"
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Ai je bien lu ou trop lu ? Est ce du même Hugues de (des) PAYNS (Paîens) dont il s'agit dans le texte?
compadiou- Zelator Adeptus Minor
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Date d'inscription : 25/12/2006
Re: Où l'on parle de Saint Bernard et de Patronymes !
C'est bien le même, l'orthographe des noms propres surtout au Moyen-Age pouvait varier.
Re: Où l'on parle de Saint Bernard et de Patronymes !
Mais dans le chap.6 il est spécifié que le successeur d'Hugues de Payns est Robert de Craonarexa a écrit:C'est bien le même, l'orthographe des noms propres surtout au Moyen-Age pouvait varier.
et non Robert de Bourgogne comme dans ce texte?????
S' agit il ici aussi du même personnage?
HI-HAN,HI-HAN
compadiou- Zelator Adeptus Minor
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Date d'inscription : 25/12/2006
Re: Où l'on parle de Saint Bernard et de Patronymes !
Egalement le même :
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.Robert de Craon 1136 - 1147
Robert, fils de Renaud, sire de Craon, surnommé le Bourguignon, est le cadet de trois frères et s'est installé en Aquitaine ou le comte d'Angoulême l'a fiancé avec la fille d'un seigneur. Lorsqu'il apprend la fondation de l'Ordre du Temple, il rend sa parole à sa fiancée, et part pour la Palestine se faire Templier
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Re: Où l'on parle de Saint Bernard et de Patronymes !
Merci Arexa, je suis un vrai baudet
compadiou- Zelator Adeptus Minor
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Date d'inscription : 25/12/2006
non
compadiou a écrit:Merci Arexa, je suis un vrai baudet
Non non, ne te sous estime pas!...
Seulement, il est toujours prudent de croiser ses infos dans la mesure du possible surtout lorsque l'on a à faire à des textes du Moyen Age où, comme te l'a si bien dit Arexa, la graphie des noms propres (patronyme des personnages mais aussi nom des lieux) a pu être différente d'un auteur à l'autre et/ou d'une traduction à l'autre.
magique- Magus Aenigma Duo
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Date d'inscription : 24/10/2006
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