Les Celtes en Pays Cathares...
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Re: Les Celtes en Pays Cathares...
zippo a écrit:Juste deux trucs :
- On trouve trace de communautés Celtes au nord du Portugal, ai-je lu autrefois dans un bouquin assez documenté ...?
Je crois vous avoir répondu sur ce point par ailleurs cher Zippo. Je vous indiquais que l'on considère comme pays celtiques les 6 suivant :
l'Irlande, l'Écosse, le Pays de Galles, la Bretagne, la Cornouaille, et l'Ile de Man
Quand à la Galice (région où se trouve Saint Jacques de Compostelle!...) pays auxquel vous faites allusion et qui ne faisait qu'un avec le Portugal jusqu'en l'an 1071, on ne la considère plus comme celtique depuis ll'arrivée des romains (et encore même à cette époque, elle était considérée comme celtibère...)
zippo a écrit:- dans Astérix, on fait des chênes magiques avec des glands magiques ... Blague à part, n'était-ce pas sur le chêne que lesdroïdesdruides allaient chercher le guy ?
Je crois qu'il cueillaient le gui sur les chênes simplement parceque c'est sur ces arbres qu'on en trouve le plus et qu'il est le plus facile à "cueillir"!...
magique- Magus Aenigma Duo
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Date d'inscription : 24/10/2006
Re: Les Celtes en Pays Cathares...
Pourtant j'ai au fond de moi une vague réminiscence de "chêne sacré" pour le gui ?!?
zippo- Magus
- Nombre de messages : 1596
Age : 57
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Date d'inscription : 20/03/2007
plaisanterie
Mais je plaisantais cher Zippo (je pensais que l'icone qui suis ma phrase était explicite?...), vous avez évidemment raison :
L'homme a toujours vénéré le chêne. Représentant du maître des dieux, chez les Romains, les vainqueurs des jeux Olympiques en Grèce étaient récompensés par une couronne de feuilles de chênes. Pour les Germains, c'était le plus sacré des arbres tandis que les druides celtes se réunissaient dans les bois sacrés de chênes afin d'y cueillir le gui. C’est uniquement sur lui que les druides devaient prélever le gui.
Pline raconte la cueillette du gui en ces termes :
« On ne peut omettre en parlant du gui la vénération dont il est l'objet dans toutes les Gaules. Les druides, - nom donné à leurs prêtres par les Gaulois, - ne connaissent rien de plus sacré que le gui et que l'arbre sur lequel il croît, pourvu que ce soit un chêne-rouvre. Le rouvre est déjà par lui-même l'arbre qu'ils choisissent pour les bois sacrés, et ils n'accomplissent aucune cérémonie sans son feuillage, c'est dans les bois de chênes-rouvres qu'ils ont leurs sanctuaires, et ils n'accomplissent aucun rite sans leur feuillage. Le nom des druides... fait peut-être allusion à ce culte des chênes... Ils pensent que tout ce qui croît sur ces arbres est d'origine céleste et que la présence du gui révèle la préférence de la divinité pour l'arbre qui le porte. Le gui se rencontre très rarement sur un chêne ; quand les druides en ont découvert, ils le cueillent en grande pompe religieuse. Pour ce rite, ils choisissent le sixième jour de la lune, jour qui leur sert à fixer le début des mois, des années, et de leur siècle de trente ans.
Ils pensent que, dès ce jour-là, elle a acquis une grande vigueur... Ils donnent au gui un nom signifiant remède universel. Au pied de l'arbre porte-gui, ils préparent un sacrifice et un banquet. Ils y amènent deux taureaux blancs... Un prêtre vêtu d'une robe blanche monte sur l'arbre et coupe avec une faucille d'or le gui qui est recueilli dans un drap blanc. On sacrifie ensuite les victimes en demandant à la divinité que son don porte bonheur à ceux qui le reçoivent. Les Gaulois (il ne s'agit plus des druides) s'imaginent qu'un breuvage fait avec du gui peut rendre féconds les animaux stériles, et que le gui est un antidote contre tous les poisons. Tant il entre d'idées et de pratiques frivoles dans la religion de certains peuples »
Le Chêne a une longévité remarquable de 500 à 1000 ans (700 ans environ en moyenne). Il existe cependant quelques arbres remarquables dont l'âge a été estimé à 1400 ans, voire 2000 ans. Ce qui peut peut être expliquer que depuis la plus haute antiquité il a été vénéré pour sa vigueur et la majesté de son développement, que sa longue existence lui permet d'acquérir. Cet arbre a une place importante dans le passé et les légendes des peuples. Dans beaucoup de régions, il existait un chêne devant la maison familiale et détruire cet arbre, planté par les ancêtres, était infamant.
Saint-Louis, au XIIIème siècle, aimait à rendre la justice sous un chêne.
Les druides ont apparemment disparu, mais les croyances en la valeur du gui de chêne sont toujours présentes, au-delà des interrogations scientifiques que suscitent la rareté du parasite sur cette essence et les valeurs curatives dont il semble porteur.
Concernant la localisation de ces êtres mystérieux, le secret est encore aujourd'hui bien gardé... Même si certains sont devenus très célèbres comme :
Le " Pharamond " et le " Jupiter", dans la forêt de Fontainebleau, sont des Chênes à la fois très élevés et très gros ; le premier a plus de 1 200 ans, le second plus de 600 ans. Le Chêne de Monefrance, près de Saintes, a 7 mètres de diamètre et une largeur de branches de 40 mètres ; on estime son âge à 2000 ans.
Voilà donc quelque chose de plus sérieux que mes mauvaises plaisanteries
L'homme a toujours vénéré le chêne. Représentant du maître des dieux, chez les Romains, les vainqueurs des jeux Olympiques en Grèce étaient récompensés par une couronne de feuilles de chênes. Pour les Germains, c'était le plus sacré des arbres tandis que les druides celtes se réunissaient dans les bois sacrés de chênes afin d'y cueillir le gui. C’est uniquement sur lui que les druides devaient prélever le gui.
Pline raconte la cueillette du gui en ces termes :
« On ne peut omettre en parlant du gui la vénération dont il est l'objet dans toutes les Gaules. Les druides, - nom donné à leurs prêtres par les Gaulois, - ne connaissent rien de plus sacré que le gui et que l'arbre sur lequel il croît, pourvu que ce soit un chêne-rouvre. Le rouvre est déjà par lui-même l'arbre qu'ils choisissent pour les bois sacrés, et ils n'accomplissent aucune cérémonie sans son feuillage, c'est dans les bois de chênes-rouvres qu'ils ont leurs sanctuaires, et ils n'accomplissent aucun rite sans leur feuillage. Le nom des druides... fait peut-être allusion à ce culte des chênes... Ils pensent que tout ce qui croît sur ces arbres est d'origine céleste et que la présence du gui révèle la préférence de la divinité pour l'arbre qui le porte. Le gui se rencontre très rarement sur un chêne ; quand les druides en ont découvert, ils le cueillent en grande pompe religieuse. Pour ce rite, ils choisissent le sixième jour de la lune, jour qui leur sert à fixer le début des mois, des années, et de leur siècle de trente ans.
Ils pensent que, dès ce jour-là, elle a acquis une grande vigueur... Ils donnent au gui un nom signifiant remède universel. Au pied de l'arbre porte-gui, ils préparent un sacrifice et un banquet. Ils y amènent deux taureaux blancs... Un prêtre vêtu d'une robe blanche monte sur l'arbre et coupe avec une faucille d'or le gui qui est recueilli dans un drap blanc. On sacrifie ensuite les victimes en demandant à la divinité que son don porte bonheur à ceux qui le reçoivent. Les Gaulois (il ne s'agit plus des druides) s'imaginent qu'un breuvage fait avec du gui peut rendre féconds les animaux stériles, et que le gui est un antidote contre tous les poisons. Tant il entre d'idées et de pratiques frivoles dans la religion de certains peuples »
Le Chêne a une longévité remarquable de 500 à 1000 ans (700 ans environ en moyenne). Il existe cependant quelques arbres remarquables dont l'âge a été estimé à 1400 ans, voire 2000 ans. Ce qui peut peut être expliquer que depuis la plus haute antiquité il a été vénéré pour sa vigueur et la majesté de son développement, que sa longue existence lui permet d'acquérir. Cet arbre a une place importante dans le passé et les légendes des peuples. Dans beaucoup de régions, il existait un chêne devant la maison familiale et détruire cet arbre, planté par les ancêtres, était infamant.
Saint-Louis, au XIIIème siècle, aimait à rendre la justice sous un chêne.
Les druides ont apparemment disparu, mais les croyances en la valeur du gui de chêne sont toujours présentes, au-delà des interrogations scientifiques que suscitent la rareté du parasite sur cette essence et les valeurs curatives dont il semble porteur.
Concernant la localisation de ces êtres mystérieux, le secret est encore aujourd'hui bien gardé... Même si certains sont devenus très célèbres comme :
Le " Pharamond " et le " Jupiter", dans la forêt de Fontainebleau, sont des Chênes à la fois très élevés et très gros ; le premier a plus de 1 200 ans, le second plus de 600 ans. Le Chêne de Monefrance, près de Saintes, a 7 mètres de diamètre et une largeur de branches de 40 mètres ; on estime son âge à 2000 ans.
Voilà donc quelque chose de plus sérieux que mes mauvaises plaisanteries
magique- Magus Aenigma Duo
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Localisation : VAR
Date d'inscription : 24/10/2006
Re: Les Celtes en Pays Cathares...
Ah ouais ... j'me disais bieeeeen ... (musique)
zippo- Magus
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Localisation : brugnault les bains
Date d'inscription : 20/03/2007
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